vendredi 18 mai 2012

3 accusées sur 4 libérées sous contrôle


"Accusés d'avoir paralysé l'ensemble du métro de Montréal la semaine passée en pleine heure de pointe, trois des quatre accusés ont pu recouvrer leur liberté ce matin, même si leur enquête sur cautionnement n'était prévue que mercredi prochain."
http://tvanouvelles.ca/lcn/judiciaire/archives/2012/05/20120518-125127.html
(extrait-cu dessous du texte de l'article qui décrit le contrôle judiciaire des 3 interpellées "libérées")

Accusés d'avoir paralysé l'ensemble du métro de Montréal la semaine passée en pleine heure de pointe, trois des quatre accusés ont pu recouvrer leur liberté ce matin, même si leur enquête sur cautionnement n'était prévue que mercredi prochain.
Visiblement, les manifestants n'avaient pas été mis au courant que trois des quatre accusés dans l'affaire des fumigènes dans le métro comparaitraient aujourd'hui au palais de justice de Montréal.
C'est donc dans une salle calme que Vanessa L'Écuyer, Roxanne Belisle et Geneviève Vaillancourt ont comparu pour recouvrer leur liberté.
Les trois femmes, ainsi que François-Vivier Gagnon, font face à des accusations graves pouvant leur valoir un long séjour au pénitencier. Le quatuor, âgé de 22 à 25 ans, est accusé d'incitation à craindre une activité terroriste, de complot et de méfait pour avoir empêché l'exploitation du métro en y lançant une bombe fumigène à la station Lionel-Groulx, jeudi de la semaine dernière.

Beaucoup de conditions

Les suspects s'étaient livrés à la police vendredi passé et les trois femmes ont pu être épargnées de passer une autre fin de semaine en prison. Elles devront cependant respecter une longue liste de conditions.

En plus d'un dépôt de 3000 dollars chacune, une tierce personne devra s'engager à hauteur de 7000$, qui seront confisqués si les conditions ne sont pas respectées.

Jusqu'à ce que leur dossier soit réglé, les accusées ne pourront pas se trouver à moins de 300 mètres d'un métro, à moins d'être sur la voie publique. Elles se sont également vu interdire d'être à moins de 300 mètres de tout établissement d'enseignement, sauf si elles y sont inscrites.

L'Écuyer, Belisle et Vaillancourt devront également respecter un couvre-feu de 21h à 6h, à moins d'être accompagnées de leurs parents. Aux deux semaines, elles devront se rapporter à la police.

Il leur sera également interdit de posséder toute arme, fumigène ou explosifs, incluant des couteaux, sauf dans le cadre d'un repas. Enfin, elles ne pourront plus se trouver dans une manifestation, à moins que celle-ci soit paisible. Et là encore, il leur sera interdit d'être masquées.

Le quatrième accusé reste détenu







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